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L'INSEE et l'intox sur les riches

A chaque fois que se profile une échéance politique importante, la gauche se précipite sur son sujet favori : les inégalités et l'aggravation de l'écart entre riches et pauvres.

L'INSEE qui n'avait pas manqué de venir au secours de Lionel Jospin avant les élections de 2002 en faisant disparaitre 400.000 chômeurs, reprend ce thème opportunément dans sa dernière étude « Les revenus et le patrimoine des ménages ».

On y apprendra que le nombre de pauvres a augmenté mais c'est la pauvreté relative (qui a permis de montrer qu'il y a moins de pauvres au Bengladesh qu'aux USA) ; il faut chercher dans le rapport pour trouver que la pauvreté absolue, celle fondée sur une structure stable dans le temps, a diminué.

On y apprendra aussi que la catégorie des riches débute à 5.000 euros par mois (pauvres riches… !).

Ce que cette étude ne dit pas, c'est que :
La première des inégalités, c'est le chômage et que si nous voulons sortir de cette lèpre les 4 ou 5 millions de Français qui y sont, il nous faudrait beaucoup plus de riches et des riches beaucoup plus riches.

Souhaitons à notre pays d'avoir beaucoup plus de riches et beaucoup moins de fonctionnaires payés sur les deniers publics pour développer des thèses qui sont hors d'âge.

Nous avons choisi de développer ce sujet dans deux papiers, l'un sur la pauvreté en France selon l'INSEE et le second sur la richesse en France selon l'INSEE.