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L'iFRAP reconnu fondation d'utilité publique

En novembre, par décret du Premier ministre, l'iFRAP s'est vu reconnaître le statut de fondation d'utilité publique.

Cette reconnaissance est une grande joie pour toute l'équipe de l'iFRAP car elle est la reconnaissance de 25 années de travail que symbolisait le logo iFRAP : une fondation devenue un institut en 1988, au service d'une certaine vision de la France. Une France moins bureaucratique, plus entreprenante, plus innovatrice et entrepreneuriale.

Travail qui dès le départ s'était inspiré d'un certain nombre des règles qui ont fait le succès des Think-tanks américains et dont l'iFRAP s'est inspiré.

-Un thème : dans notre cas, les politiques publiques
-Un objectif : dans notre cas, rendre sa place à la société civile dans l'identification des problèmes de notre pays, leur diagnostic et la recherche des solutions
-Une méthode : pas de journalisme d'opinion, où le rédacteur se borne à lire l'actualité à travers le prisme de sa vision ou de son idéologie personnelle mais un journalisme investigatif, s'appuyant sur des faits et donc très souvent des chiffres objectifs, fruits de recherches, notamment économiques et économétriques, approfondies.

C'est l'utilité d'un tel travail que l'Etat français vient de reconnaître.

Les statuts de la fondation définissent ainsi l'objet de la Fondation iFRAP :

« L'établissement dit « Fondation iFRAP » a pour but d'effectuer des études et des recherches scientifiques sur l'efficacité des politiques publiques, notamment celles visant la recherche du plein emploi et le développement économique, de faire connaître le fruit de ces études à l'opinion publique, de proposer des mesures d'amélioration et de mener toutes les actions en vue de la mise en oeuvre par le Gouvernement et le Parlement des mesures proposées. »

Ce nouveau statut est un motif de fierté de l'équipe iFRAP mais aussi entraîne pour nous l'exigence d'un nouveau dépassement.

Dépassement dans la rigueur et la qualité de nos recherches et nos publications, mais aussi dépassement dans l'audience de nos dossiers ; enfin et surtout, dépassement dans la mise en œuvre notamment législative des solutions.

Certes, nous n'allons pas nous renouveler de fond en comble du jour au lendemain, certes nous devons continuer à bâtir sur ce que nous sommes déjà. Mais en allant plus loin dans nos ambitions.

C'est ainsi que nous sommes maintenant convaincus que si les politiques mises en œuvre par les gouvernements successifs sont insuffisantes à nous faire sortir du chômage et ceci sans discontinuer depuis 1974, c'est que nos économistes n'ont pas su alimenter les politiques avec les bonnes analyses et les bonnes préconisations. C'est très ambitieux mais ce sera l'un des rôles majeurs de la fondation et de notre satellite, l'IRDEME, que de mettre à nu les chiffres ignorés, ce qui n'est d'ailleurs pas étonnant dans un pays où les études économiques ont été nationalisées depuis 1944.

Nous devons aussi continuer de nous préoccuper de l'efficacité de la dépense publique mais en allant plus loin, c'est-à-dire en remettant en cause le tout-Etat, l'appel continuel à l'Etat-Providence, qui est la marque de tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 1974. Le social en particulier doit revenir à ses origines, la générosité privée. Car on ne fait pas la charité avec l'argent des autres mais avec le sien propre. Et il est anormal de continuer avec des lois qui conduisent à une générosité des Français inférieure à 3 milliards par an alors que les seules subventions aux associations par les collectivités publiques dépassent les 30 milliards.

Encore une longue route devant nous ...