Le 1er janvier dernier, une nouvelle entité est née : la métropole de Lyon. La communauté urbaine a de ce fait acquis les compétences du département sur son territoire. Cette nouvelle organisation est un grand pas vers la fin du mille-feuille territorial si elle est généralisée aux autres métropoles. La seconde aire urbaine française est souvent citée comme modèle dans sa gestion et dans son développement économique. Lyon a en effet connu un véritable boom ces dix dernières années sous l’impulsion de Gérard Collomb : aménagement des berges du Rhône, quartier Confluence…

Les Lyonnais peuvent être satisfaits d’habiter dans une ville dynamique.

Pour autant ce développement est loin de se faire sans dommage pour le contribuable. Entre le budget astronomique du Musée des Confluences, l’augmentation de la rémunération des élus ou encore le statut des fonctionnaires territoriaux, plusieurs aspects peuvent venir entacher une copie plutôt bonne. La Fondation iFRAP dresse donc le bilan de la métropole lyonnaise. Si l’initiative prise par Gérard Collomb participe des changements voulus par le gouvernement pour une meilleure organisation territoriale, elle pose des questions sur la gouvernance, sur la redéfinition des rôles avec la région et avec les territoires limitrophes à la métropole. Elle implique aussi une maîtrise claire des moyens de fonctionnement et notamment de la question du personnel pour que cette nouvelle étape ne se transforme pas en hausse des dépenses pour le contribuable. En cela l’expérience lyonnaise peut servir de guide de bonnes pratiques pour les futures métropoles.
  • Des impôts locaux inférieurs aux autres grandes villes de province… mais en hausse de 5 % pour l’année 2015.
  • Des dépenses sociales en hausse et des doublons entre maisons du Rhône et CCAS.
  • Une métropole qui tend à simplifier le mille-feuille territorial mais dont la politique reste encore vague.
  • Un territoire économiquement attractif et dynamique.

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