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Pas de parachutes dorés pour les patrons de PME

Marc dirige un bureau d'étude dans le secteur du bâtiment. Il emploie 45 personnes.

Sa croissance a été très rapide. Qui dit croissance dit besoin en fonds de roulement qu'il faut financer. Son associé prend peur. Il désire se retirer.

Marc lui propose de racheter ses actions. La banque principale de l'entreprise (que nous appellerons A) accorde un crédit personnel à Marc pour le financement du rachat des parts de l'associé s'élevant à 300.000 euros.

Pour faire face à son besoin en fonds de roulement, Marc fait appel à une banque B qui le courtise. Accord de principe pour un découvert de 500.000 euros.

Entre temps, le banquier principal A qui pourtant venait de financer l'acquisition des parts sociales refuse le paiement des traites.

Ayant connaissance de cet évènement, la banque B se rétracte. Cessation de paiement, dépôt de bilan, liquidation judiciaire, des créanciers en colère, etc. Le patrimoine immobilier de Marc et de sa compagne a été hypothéqué au profit de la banque A. La suite, vous la devinez.

Marc a tout perdu. A 58 ans, pas question de se refaire. Il demandera la mise en faillite personnelle.