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Le ciel français otage des contrôleurs aériens

Le quotidien en ligne L'Opinion cite la Fondation iFRAP, suite à la récente grève des contrôleurs aériens.

« En réalité, en France, c'est surtout la peur du démantèlement de la direction générale de l'aviation civile (DGAC) - composée de 12 000 fonctionnaires- qui motive la grève. Plusieurs arrêts de travail ont déjà eu lieu en 2012 sur le sujet. Il s'agit bien de préserver des acquis sociaux. Et pour cause, le statut de contrôleur aérien est un des plus généreux. En 2010, un rapport de la cour des comptes pointait les nombreux avantages (salaires, retraites, bonifications en tout genre…) des agents de la DGAC, notamment ceux des 4000 contrôleurs aériens. Aujourd'hui, un contrôleur gagne à la sortie de l'école en moyenne 2500 euros, et 3500 euros après 10 ans de carrière. C'est sans compter, les primes – qui d'après le budget annexe de 2012 scruté par la cour des comptes- atteindraient jusqu'à 160 % de leur salaire. « Côté temps de travail aussi, les agents sont plutôt bien lotis, puisqu'ils bénéficient de la règle dite du « un jour de travail sur deux », assure Samuel-Frédéric Servière, chercheur à l'iFRAP un think tank dédié à l'analyse des politiques publiques. Une règle de travail unique en Europe qui, selon les sages, freine leur productivité. »

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