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En France, les urnes ont sauvé les départements

Lundi 30 mars, Agnès Verdier-Molinié, directeur de la Fondation iFRAP, répondait aux questions du quotidien suisse, Le Temps, à propos des élections départementales et de la sortie de son dernier ouvrage, On va dans le mur... il faut agir d'urgence publié aux éditions Albin Michel.

Mais pourquoi conserver les départements, dont les 43 millions d’électeurs français vont achever, ce dimanche, de renouveler les élus dans les 1905 cantons où un second tour sera organisé?

Cette question, Agnès Verdier-Molinié continue de la poser. Mais au vu du débat politique centré sur les questions nationales et non sur le fonctionnement des assemblées départementales en passe d’être renouvelées, la directrice de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (IFRAP) admet que l’idée d’une réforme territoriale radicale en France a fait long feu: «Plus personne n’en parle alors que la diminution du nombre de régions (passées de 25 à 13) remonte à la fin décembre, explique-t-elle. La vérité est que la disparition des départements, un temps envisagée, est impensable pour les partis politiques. C’est à ce niveau que les élus ont leur réseau. Résultat: aucun d’entre eux ne veut porter, même entre les deux tours, le débat sur leur utilité et leurs compétences [qui restent à définir dans le cadre de la loi Notre nouvelle organisation territoriale].»

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