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Appel du 18 juin : Les français responsables parlent aux français responsables

Dans mes tribunes des 15 janvier et 6 février 2009, je mettais au grand jour l'attitude inavouable et intolérable d'une banque en la citant. Mea Culpa.

Dans la première affaire, je dois préciser que le patron victime voulait bloquer l'agence concernée en garant son camion devant la porte d'entrée, empêchant ainsi un accès aux clients. L'homme était à bout nerveusement.

Les banderoles étaient prêtes, de nombreux manifestants mobilisés, et disposés à accompagner le dirigeant. Je suis intervenu personnellement pour que la manifestation n'ait pas lieu. A l'avenir, je me garderai bien de rappeler à la raison les militants victimes de banques malveillantes.

Ma tribune relève de mon action syndicale à la CGPME et de mon engagement à l'iFRAP ; voilà que les banquiers courageux cherchent à faire condamner l'expert comptable. Lisez bien le courrier ci-après, il mérite votre réflexion :


Lettre de la FEDERATION FRANCAISE DE BANQUE à l'ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES D'ALSACE en date du 6 mai 2009

« Monsieur le Président,

Je fais suite à votre entretien récent avec M. XXX au cours duquel il vous avait fait part de l'indignation de notre profession, face aux propos tenus par l'un de vos ressortissants, M. René HANS.

Par deux fois, sur son site internet, en janvier 2009 puis en février 2009, M. HANS s'est attaqué exagérément aux banques en général, leur reprochant injustement d'abandonner les artisans, puis, s'appuyant sur un exemple fallacieux à la banque XXX, avec des propos diffamatoires.

Cette attitude ne saurait laisser indifférente notre profession qui entretient de façon constante avec les experts comptables des relations à la fois professionnelles, confiantes et courtoises.

Notre souhait est de voir votre organisation professionnelle condamner de la manière la plus ferme, l'attitude de M. HANS, le rappelant à ses devoirs et notamment aux règles déontologiques de votre profession.

Vous remerciant de l'attention que vous porterez à notre requête, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma considération. »


Reste à savoir si notre profession « collaborera » comme cela le lui est demandé.

Puisqu'il faut parler de cette banque, parlons-en.

J'interviens personnellement sur le département du Haut-Rhin dans le cadre de la procédure de médiation du crédit.

Entre octobre et mars, j'ai suivi 30 dossiers, et je dois déplorer que la banque en question, avec 10 dossiers à lui seul, arrive malheureusement dans le peloton de tête. Triste record.

Diffusez largement cette tribune, elle en vaut la peine.